Ma première porte d'entrée vers la Santé...

Il faut absolument que je vous raconte…

Ça fait trop longtemps que je garde ça pour moi ou que j’essaye de le transmettre à des gens qui  n’en ont parfois rien à faire ! En fait, c’est comme un secret devenu trop lourd à porter, mais aussi comme un petit trésor à partager. Alors ça y est, c’est décidé, je le consigne sur un papier et je l’offre à tous ceux qui sont prêts à l’entendre. Rien de bien mystérieux en vérité, mais c’est juste une nouvelle façon de voir les choses, de regarder le monde avec des nouvelles lunettes, ou simplement d’enlever les verres noirs qui nous ont longtemps plongés dans la peur ou dans le déprime.

Alors venez, je vous emmène dans un monde où tout est possible, où tout est lumineux, facile, joyeux et où la santé est accessible à tous. Oui, car c’est de cela qu’il s’agit : de Santé !

Prenons ensemble un nouveau chemin, sortons de notre fameuse route bétonnée habituelle, et suivons juste un petit sentier bordé de fleurs et de verdure, écoutons la nature, observons sa beauté et sa simplicité, respirons son parfum délicat. Arrêtons-nous un instant et baignons-nous dans cette pureté… ça fait du bien non ? Comment a-t-on pu s’éloigner autant de toutes ces choses simples et essentielles ? Notre santé, notre belle amie qui nous permettait d’accomplir tous nos rêves et de réaliser tous nos projets : où a-t-on bien pu la laisser ou la perdre ? Comment se fait-il que nous n’ayons plus de nouvelles d’elle ? Se serait-elle vexée qu’on la délaisse ? Bah oui, à force de la côtoyer sans prendre soin d’elle, elle s’est lassée la pauvrette. Elle a disparu « sans prévenir » et nous voilà bien malheureux sans elle maintenant ! Mais attendons un peu, je dis « sans prévenir » et là d’un seul coup, je ne suis plus si sûre… Elle nous avait peut-être prévenus, elle a peut-être laissé des petits messages, mais a-t-on entendu clairement les signes qu’elle nous a envoyés ? Pas sûr ! Il faut dire qu’il y a déjà tellement de bruit autour de nous…

Alors quoi, on n’est pas capable d’entendre les signaux qui nous sont adressés ? Normal, puisqu’on nous a depuis toujours habitués à supprimer tous ces petits signes qui nous dérangent ! Mais quels signaux ? De quoi parle-t-elle ? C’est quoi un signal ? Un petit bobo de rien du tout ou une bonne grosse maladie incurable ? Bah un peu les deux mon général ! Il y a en vérité toute une palette de symptômes qui nous sont régulièrement adressés et qu’on ignore ou qu’on supprime avec ou sans l’aide de notre docteur d’ailleurs… Ah oui madame, vous avez une petite plaque rouge qui sort sur votre bras, tenez, je vous donne une petite crème et elle va disparaitre la vilaine plaque rouge, non mais ! Qu’est-ce que c’est que ces plaques qui se mettent à sortir n’importe où maintenant… Ouf ! ils étaient tellement disgracieux ces petits boutons rouges, je ne pouvais pas les garder éternellement sur le bras, si ?

Mais voilà, justement, ils avaient quelque-chose à nous dire ces petits boutons, et c’est malin parce que nous n’avons pas écouté leur message, et c’est un peu normal, parce qu’ils n’ont pas été livrés avec le décodeur !!! Alors qu’est-ce qu’on attend pour décoder ? On ne va quand même pas tous se farcir dix ans de médecine pour apprendre le corps humain ? Est-ce de cela qu’il s’agit ? Mais non bien sûr ! Je vous le disais en commençant, tout est bien plus simple !!! Laissez-moi vous expliquer un peu le fonctionnement du corps humain, simplement, sans y consacrer des années, sans passer des examens difficiles, sans réviser des nuits entières, non juste en revenant au bon sens !

 

Parce que notre corps est auto-guérisseur !

Vous ne me croyez pas ? Je vous donne un exemple : imaginez que vous vous soyez ouvert le genou. Ça saigne, ça coule et ça finit par faire une croûte. Alors là, vous avez 2 solutions. Soit vous avez envie d’arracher la croûte : oh non ! Ça ressaigne, ça fait trop mal… Mauvaise pioche ! Laissons alors la croûte tranquille quelques jours, oh, elle devient toute petite… Et quand enfin elle tombe, qu’est-ce qu’il y a en dessous ? Une belle peau bien rose ! Mais elle sort d’où cette belle peau toute rose et toute neuve ? Bah de nous pardi !!! Pas de l’hôpital, pas de l’infirmerie, mais de l’intérieur de notre corps : je vous avais prévenus, on est capable de se régénérer par l’intérieur, sans aide, sans médicament, et surtout sans rien faire ! Ah mais je vous entends déjà crier à l’arnaque : c’est juste une pauvre croûte, rien à voir avec une grosse maladie. Et alors ? On ne saurait régénérer que des petits trucs pas graves, et quand on arrive aux choses sérieuses, c’est fini, on ne sait plus faire ? Et bien si, justement ! On sait faire, mais à une seule condition : laisser le corps agir sans lui mettre des bâtons dans les roues…

Alors c’est quoi pour notre corps « des bâtons dans les roues » ? Elles sont où les roues dans un corps ? Bah moi, je ne sais pas où sont nos roues, mais c’est vrai que de nos jours, dans le corps de pas mal de gens, ça ne tourne pas franchement rond !!! Tiens, tiens, on n’a pas de roues, mais ça devrait quand même tourner ? Par contre, ce que je vois un peu partout, c’est des tas de bâtons !!! De la petite brindille de rien du tout, à la bonne grosse poutre, qu’est-ce qu’on peut entraver le bon fonctionnement de notre corps : c’est fou d’ailleurs ce que notre époque a su inventer et qui chaque jour vient entraver le bon fonctionnement de la machine. Oh, mais non, notre corps n’est pas une machine, il est bien plus perfectionné qu’une machine, et son carburant existe à l’état brut dans la nature !

Mais justement, parlons-en de ce carburant : quel est le bon carburant pour un être humain ? Des hamburgers et du coca ? Bah oui, la preuve, c’est bon au goût ! Enfin, ça dépend des goûts, mais toujours est-il que dans la nature, au début, c’est–à-dire avant l’intervention de l’homme, on trouvait surtout des fruits et des baies, et le corps fonctionnait parfaitement avec…

 

Alors certains vont me dire qu’à cette époque, avec des fruits et des baies on ne vivait pas très vieux ! C’est vrai, mais il n’est d’ailleurs pas question de revenir vivre à cette époque, heureusement ! Il est juste question de réfléchir un instant, sur ce que faisaient mieux que nous nos lointains ancêtres, ou simplement de s’en inspirer… Et sans obliger tout le monde à revenir à une alimentation crue à 100 %, on peut juste prévenir ceux qui ont mis des grosses poutres plutôt que des petites brindilles comme « bâtons » dans leurs roues, qu’il existe un type d’alimentation naturel et moins perturbateur pour le corps. Et ça lui permettrait bien mieux de revenir à un état d’équilibre qu’un repas cuit, copieux, trop riches en sucres, en viandes ou en céréales ! Cette alimentation crue, c’est un moindre mal pour un corps qui cherche à s’auto-guérir. C’est fatigant de digérer pour un corps ! Ça demande énormément d’énergie ! Essayez de vous rappeler : combien d’entre vous se sentent « lourds » après les repas ? Et pas seulement après un repas exceptionnel comme celui de Noël…

 

Alors il y a une méthode encore bien plus simple pour revenir très vite à l’état d’équilibre : il y a le jeûne ! Si vous vous sentez vieillir un peu trop vite, hop, un petit coup de jeûne et ça ira mieux ! Rien de plus reposant pour le corps en vérité ! Mais qu’est-ce que c’est dur de faire jeûner les gens à notre époque… Aves toutes ces pubs de chips, de pizzas ou de barres chocolatées, on a forcément faim toute la journée !!! Alors un petit conseil, encore un, il n’y a pas que le jeûne alimentaire qui fasse du bien : il y a aussi le jeûne médiatique ! Pas de télé, pas de radio, pas de publicité sous le nez pour nous rappeler que c’est l’heure de manger, une belle activité qui nous passionne et on oubliera vite qu’il faut déjà repasser à table !

Ah, mais moi madame, j’ai une activité physique soutenue quand je travaille, alors il faut bien que je mange !! D’accord, monsieur, pas de problème, allez donc vous chercher une bonne plâtrée de nouilles et ça ira certainement mieux !

Mais voyons un peu ce que contient cette belle assiette : bah oui, un plat de pâtes c’est du sucre, du gluten, un peu de sauce sinon c’est fade, et un peu de gruyère, oui c’est meilleur avec du gruyère ! Et oui, de quoi se plomber l’après-midi pour digérer tout ça ! Alors, on ne va probablement pas s’en rendre compte puisqu’on va vite boire derrière ça un petit café pour masquer la fatigue… Mais là, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer : ce n’est pas facile de digérer le gluten ! Le gruyère non plus d’ailleurs !

Oh, non ! Pas le gluten et les laitages… Vous savez sans doute que c’est « la mode » de faire des régimes sans lait et sans gluten à notre époque : c’est nouveau ça vient de sortir ! Alors, que reproche-t-on à nos deux accusés ?

Commençons par le premier coupable : le gluten. Ah non, on n’est pas coupable avant d’avoir prouvé quoi que ce soit ! Alors, accusé, levez-vous, nous allons essayer de voir ce que vous avez dans le ventre !!! C’est quoi exactement le gluten ? Une énorme protéine ! Et comment fait-on pour la casser cette énorme protéine ? Parce qu’il faut une capacité enzymatique exceptionnelle pour arriver à digérer les quantités astronomiques de gluten qu’on nous propose à chaque repas : tartines du matin, pâtes et pain à midi, pizza le soir et j’oubliais le snack de quatre heures avec un petit pain au chocolat ou une barre chocolatée qui croustille : oui, bingo ! Encore du gluten ! C’est devenu la « star » des repas modernes le gluten ! Bah oui, mais voilà que justement, c’est un peu trop pour nos pauvres petits intestins ! Ah, on est loin des fruits et des baies de nos ancêtres, qui certes ne vivaient pas très vieux, mais n’attrapaient pas non plus toutes nos maladies de civilisation, puisqu’ils n’étaient pas « civilisés » ! Les pauvres ! On a de la chance d’être civilisés nous ! En se civilisant, on a apprivoisé le blé : on l’a bien transformé d’ailleurs… il n’avait que 12 chromosomes avant notre intervention, maintenant il est super fort, il en a 42 !!! C’est un super blé, qui peut pousser plus vite et mieux résister que ces prédécesseurs, mais… oui il y a un gros « mais » : il esquinte à petit feu nos pauvres intestins qui n’arrivent plus à le digérer…. Bon, je m’arrête là pour ce premier accusé, mais on y reviendra plus tard, faites-moi confiance, c’est mon sujet favori !

On passe au deuxième accusé ? Ah non, pas les laitages ! C’est trop bon les laitages !!! Mais pourquoi n’est-ce pas digeste le lait ? Bon, habituellement pour les laitages j’applique directement la triple peine !!! Il y a en effet trois bonnes raisons de les éviter. La première c’est le lactose. C’est le sucre du lait. Il faut avoir de la lactase pour le digérer, et la plupart d’entre nous n’a plus de lactase passé l’âge de trois ans. Bon, déjà une bonne raison d’éviter le lait ! Mais bon, notre gruyère, pour revenir à notre assiette, c’est du fromage et en général la fermentation qui sert à fabriquer le fromage digère le lactose… Donc, admettons, le gruyère a peu de lactose, allez, on lui laisse une petite chance de survie ! Passons au deuxième accusé : la caséine. C’est quoi encore la caséine ? La protéine du lait ! C’est comme pour le gluten, une grosse protéine difficile à digérer ! Pour simplifier notre histoire, disons que la taille de la protéine est proportionnelle à la taille de celle qui a produit le lait.  Protéine de lait de vache : BIG ! Protéine de lait de chèvre ou de brebis : un peu moins Big ! Protéine de lait maternel : juste bien adapté au système digestif de l’enfant ! Bon, voilà, c’est encore la nature qui a bien fait les choses : on donne aux humains ce qu’ils savent digérer, et on laisse aux petits veaux le lait des vaches ! D’autant plus que dans le lait de vache, il y a aussi une hormone de croissance, appelée IGF1 et qui permet au petit veau de prendre plusieurs centaines de kilos en quelques semaines ! Ça vous plairait de prendre 300 kg ? Moi pas trop ! Bon, alors ce deuxième ingrédient, il vous tente toujours ? Je continue alors ! En plus de tout ça, il y a une raison encore meilleure d’éviter les laitages : c’est l’acidification ! C’est très acidifiant pour l’organisme les laitages ! Pourtant ça n’a pas l’air acide au goût quand on les mange les bons fromages, le lait ou les yaourts… Mais une fois dans l’organisme, ça créé de l’acidité. Ça fait partie des mystères de la chimie du corps. Le citron, lui, qui est acide au goût, personne ne me contredira là-dessus, arrivé dans le corps, n’est pas du tout acidifiant pour l’organisme ! Mais il pousse dans la nature le citron… Encore une preuve qu’il vaut mieux se nourrir avec ce qui pousse dans la nature…

Alors, n’y a-t-il que les laitages pour nous rendre acide ? Et d’abord, est-ce que c’est si grave de s’acidifier docteur? Mais qu’est-ce qu’il faut faire déjà pour s’acidifier ? Ou plutôt qu’est-ce qu’il faut faire pour ne pas s’acidifier ? Ah en voilà une bonne question !!! La réponse n’est pas jolie jolie : il suffit de vivre pour s’acidifier… mais alors, la solution pour ne pas en arriver là, c’est donc de ne plus vivre ? Bah non heureusement ! D’ailleurs, je ne vous promettais pas en débutant une vie plus belle pour y mettre fin à la moindre petite acidification…

Voyons donc un peu ce qui nous rend acide, on verra ensuite ce qu’il faut faire pour équilibrer notre affaire. Déjà, lorsqu’on réfléchit, on fabrique de l’acide phosphorique : aïe ça commence mal ! Ensuite quand on fait du sport, on fabrique de l’acide lactique : pas tellement mieux ! Non, ne stressez pas à cause de ça, parce que lorsqu’on se stresse on fabrique aussi des acides !!! Oh, décidemment on ne peut plus rien faire sans devenir acide de la tête aux pieds ! Mais, ce n’est pas grave, il suffit de les éliminer ces fameux acides, ou alors de les neutraliser pour que notre terrain retrouve son équilibre. C’est quoi notre terrain ? Bon, ok, notre corps si vous préférez. Donc il retrouve son équilibre, et sa santé par la même occasion.

Mais comment faire pour les éliminer ? Déjà, il y en a une partie qui s’élimine toute seule par les voies naturelles… à condition que nos reins fonctionnent bien ! Ouf, c’est une bonne nouvelle non ?

Ensuite, on peut aussi les éliminer en respirant : en gros, quand on respire, on neutralise les ions H+ (les acides) avec le bicarbonate de notre corps. Encore une bonne nouvelle, pas vrai ? Alors, sans vouloir jouer les trouble-fête, est-ce que tout le monde sait respirer ? A priori je dirais oui ! Mais, bon, il y a respiration et RESPIRATION ! Parce que déjà, si l’air est pollué, ça doit marcher un peu moins bien que si on respire l’air de la campagne ou de la montagne ! J’ai comme une petite intuition que l’air que respiraient nos ancêtres était meilleur pour la santé que celui de nos grandes villes. Pas vous ? Bon, ok, c’est pas très scientifique comme preuve, mais admettons, on va quand même choisir de l’air pur, juste pour essayer : alors, tout le monde sait respirer l’air pur ? Il me semble que lorsqu’on est à la montagne, on respire plus en profondeur… peut-être qu’intuitivement, on sait que cet air là nous sera plus bénéfique, et qu’il faut en faire le plein… Au fait, avez-vous déjà essayé de respirer par le ventre ? Tiens c’est nouveau ça ! De mon temps, on respirait par le nez ou par la bouche, mais pas par le ventre, quelle idée ! Il est situé où, le trou pour respirer par le ventre ? Vers le nombril ? Mais non ! Il suffit de faire rentrer l’air par les trous habituels, et de l’emmener jusqu’au ventre au lieu de rester bloqué vers les poumons ! Ça s’appelle respirer en profondeur, et en plus, ça permet de se débarrasser de beaucoup d’acides ! Bonne nouvelle, non ?

Alors, est-ce que ça suffit d’éliminer les acides par les urines et par la respiration, parce que pour l’instant, pas besoin de se poser toutes ces questions, tout à l’air de se faire automatiquement ! En fait, ça dépend pour qui ! Parce que celui qui s’acidifie à gogo par son alimentation, son stress, son activité quotidienne, aura un quota d’acides à éliminer bien plus grand que celui qui se nourrit correctement et qui apprend à gérer son stress ! Ce n’est pas sorcier, il suffit juste de le savoir ! Mais qui nous le dit ça ? Bah personne ! Ou presque…

Mais alors notre corps, qui est auto-guérisseur soi-disant, il a sans doute trouvé une astuce pour se débarrasser des acides chez les acidifiés chroniques ? Eh bien oui ! Il a mis au point des tas de ruses pour que les acides soient moins nocifs dans notre corps.

Tout d’abord, pour neutraliser les acides, il peut sortir sa réserve de minéraux : et de ce côté-là, il faut bien le reconnaitre, on n’est pas tous égaux !!! C’est un peu comme pour les comptes en banque, si vous voyez ce que je veux dire : on a une réserve de minéraux, plus ou moins grande, et quand on puise dedans trop souvent ça finit par s’épuiser… Sauf si on sait remplir cette réserve de minéraux par ailleurs ! Comme pour le compte en banque d’ailleurs, si on le remplit un peu tous les mois, et qu’on ne prélève pas plus que ce qui rentre, alors tout va bien !!! Mais, comment fait-on pour remplir notre réserve de minéraux ? En mangeant des minéraux ? On ne va quand même pas se mettre à sucer des cailloux, si ? Non, bien sûr ! Les minéraux, on les trouve dans… les végétaux ! Ah bon ? Enfin, oui, à condition que la plante ait poussé sur un sol riche en minéraux… et aussi à condition d’avoir un système digestif capable d’extraire les minéraux… Oh, là là, ça se complique : il en faut des conditions… Bon, en général, les extraire des fruits, on sait faire à peu près ! C’est pour les légumes que c’est plus compliqué, parce que les minéraux sont bien cachés à l’intérieur des longues chaines de cellulose… ce qui fait que bien souvent, on peut manger des légumes, et ne même pas profiter des minéraux ! C’est dommage, non ? C’est même très injuste, oui !!!

Alors, existe-t-il des solutions pour faire le plein de minéraux, sans manger des tonnes de légumes et sans risquer de les voir passer directement dans les toilettes ? Mais oui ! Il en existe heureusement ! Je n’allais pas vous annoncer des tas de mauvaises nouvelles sans vous donner des solutions ! Et puis les promesses que je vous faisais au début n’ont rien à voir avec des promesses électorales : ici on peut appliquer des grands principes de santé, ils sont valables pour tout le monde ! Et en prime, je ne vous donne que des solutions naturelles avec zéro effet secondaire ! Parce que les notices avec des effets secondaires à n’en plus finir, on n’a pas prévu ça dans la nature !!! Je vous rappelle que nos ancêtres ne savaient probablement pas lire les notices, alors forcément, il a fallu leur livrer des remèdes en conséquence… Donc, pour faire le plein de minéraux, rapidement, sans fatiguer son pauvre système digestif qui n’en peut plus, et aussi en se régalant, on utilise un extracteur de jus ! Eh oui ! Il fallait y penser… D’accord, il n’y en a pas dans la nature, mais d’un autre côté il a bien fallu trouver une solution pour rétablir l’équilibre que l’on perd petit à petit à cause de notre belle civilisation… Donc, les jus de légumes à l’extracteur, c’est LA solution pour se reminéraliser  rapidement ! Et si on veut y aller doucement, on ajoute quelques fruits au début, c’est meilleur au goût ! Mais vous verrez, quand on commence une cure de jus, on peut varier les formules à l’infini…

Il y a ceux qui se font un petit jus avant chaque repas, ceux qui remplacent les repas carrément par un grand jus. Bref, chacun peut essayer, et garder la solution qui lui correspond le mieux ! Rien n’est imposé ! Il manquerait plus que ça !!! On est tous différents, et on peut essayer de de reconnecter avec l’intérieur de notre corps, parce que lui, il sait de quoi il a besoin : il essaye de nous le dire depuis longtemps, même si les moyens qu’il utilise nous sont parfois inaudibles !!!

Ensuite, pour neutraliser les acides, le corps a trouvé d’autres petites ruses parfois folkloriques, et ça serait bien d’en prendre un peu conscience pour l’aider, le pauvre ! Quelquefois pour ne pas s’intoxiquer avec les acides, notre corps a décidé garder de l’eau : c’est une façon astucieuse de diluer les poisons…Ah oui, madame, vous faites de la rétention d’eau, pas d’inquiétude, je vais vous donner un petit cachet pour évacuer cette vilaine eau qui vous fait gonfler !! ERREUR ! S’il garde de l’eau, c’est justement pour ne pas s’empoisonner avec les toxiques ! Il les dilue, comme ça ils sont moins nocifs : pas bête le corps !!! Alors, aidons-le plutôt à éliminer les toxines par les voies naturelles, et surtout, vous commencez à comprendre : évitons d’en rajouter !!! Ce sont eux nos fameux « bâtons dans les roues » à qui il faut maintenant faire la guerre !!! Parce que maintenant, on est devenus des vrais champions du monde en matière de toxicité ! et notre pauvre corps qui essaye de nous le dire, et qui hurle de désespoir pendant des années avant qu’on daigne l’écouter… Quelle histoire ! Surtout que pendant tout ce temps où on ne l’entend pas, il y a plein de vilaines choses qui peuvent se développer en terrain acidifié… tes tumeurs par exemple ! Ah oui, ça aime bien l’acidité les tumeurs !

Ok, ok on a compris, on va essayer de compenser notre acidification pour ne pas risquer les mauvaises surprises ! On peut peut-être essayer de l’évacuer par les portes de sorties naturelles, au lieu d’attendre que le corps ne ruse et qu’il stocke tout, n’importe où… Mais, voyons un peu quelles sont les portes de sortie à sa disposition pour se débarrasser des toxines. Parce que dans notre corps, il y a des tas de portes de sortie ! Ou plutôt des portes, et aussi des fenêtres de secours, pour les déchets urgents !

La porte principale bien sûr, ce sont nos intestins : à condition qu’ils ne soient pas troués, parce que sinon, les toxines peuvent repartir directement dans la circulation sanguine, et là… au secours ! En vérité, cette option est bien plus fréquente que prévu à notre époque, et nous allons en reparler plus longuement quand nous nous attarderons sur notre grand copain « star » des repas modernes… Rappelez-vous, notre copain le gluten ! Mais pour l’instant, revenons à nos moutons et à nos fameuses portes de sortie. Donc, l’intestin, c’est la voie royale pour sortir du corps quand on n’a rien à y faire ! Mais il arrive que certaines toxines soient un peu éloignées des intestins et qu’il faille les expédier dehors par les portes de secours. Ces issues de secours, ce sont les poumons par exemple et un peu partout, il y a des évacuations d’urgence comme la peau : oh, c’est pratique de sortir par la peau ! Et à quoi ressemble donc une toxine qui sort par la peau ? A une petite plaque rouge par exemple ! Ou une grosse, si c’est une grosse urgence… Et oui madame, la fameuse plaque rouge qu’on essayait de camoufler avec notre petite crème !!! Et où retourne-t-elle la toxine qu’on empêche de sortir par la peau ? Bah, elle n’a qu’à se chercher une autre porte de sortie… Et si on lui ferme toutes les fenêtres de sortie, elle retourne à l’intérieur et cherche une petite place où elle pourrait se cacher. Le problème, c’est qu’à force de toutes les empêcher de sortir, il y en a toute une colonie à l’intérieur… et que feront-elles quand elles seront trop nombreuses ? Oh, non, la poisse, elles peuvent probablement nous rendre carrément malade…

Alors, avant de frôler la catastrophe, essayons de trouver une solution et de laisser sortir ce qui n’a rien à faire à l’intérieur. Et comment fait-on pour diriger toutes les toxines de notre corps vers la bonne sortie ? Y-at-il seulement une porte de sortie adaptée ? Eh oui ! Il y a un réseau d’éboueurs à l’intérieur de notre corps, et ce serait bien d’apprendre à le connaître pour qu’il fonctionne correctement ! Pour simplifier un peu, disons qu’il y a dans notre corps d’une part le flux sanguin, qui circule et qui vient apporter des nutriments à nos cellules. Et lorsque les cellules ont fini leur travail, elles ont fabriqué des déchets, c’est normal, un peu comme à la maison ! Et où vont-ils tous ces déchets ? Y aurait-il des poubelles dans notre corps ? Non, il n’y a pas de grosses boites en plastiques avec de couvercles de couleurs pour différencier et trier les déchets, mais il y a bien mieux que ça ! Il y a un circuit parallèle, constitué de lymphe et qui se charge de récupérer les déchets pour les acheminer vers la sortie : magique non ? Alors pourquoi ça sort par la peau quelquefois si on a un circuit adapté à l’évacuation des déchets ? Et bien probablement parce que le circuit lymphatique est engorgé… Forcément, quand il y a trop de déchets, ça circule moins facilement que quand la voie est libre, c’est comme avec les voitures sur les autoroutes !

            Alors voyons un peu ce que c’est que cette lymphe : c’est un circuit à base de gras, contrairement au flux sanguin qui est un circuit à base d’eau, et qui circule d’autant mieux qu’on l’alimente correctement ! Ce n’est pas sorcier, vous allez finir par comprendre : comme tous les organes du corps, il sera plus performant si on lui donne un carburant adapté… Et quel est ce carburant adapté ? Du gras ? Depuis le temps qu’on nous répète qu’il ne faut pas manger trop gras !!! Alors maintenant il faudrait quand même en manger pour alimenter notre lymphe ? Oui c’est vrai, mais il y a « bon gras » et « mauvais gras »… Oh là là, c’est compliqué ! Un peu c’est vrai, mais pas tant que ça : disons que le gras qu’on trouve dans les produits transformés (chips, gâteaux, charcuteries…) n’est pas vraiment adapté pour faire circuler notre lymphe ! Le bon gras, c’est celui qu’on trouve dans les oléagineux ou les légumes gras (les noix, les amandes, les graines de lin, les avocats…) Malheureusement, le mauvais gras est plus facile à trouver car il ne coûte pas trop cher… Mais à force de vouloir se nourrir avec tous ces produits bas de gamme, on finit par le payer cher à coup de mauvaise santé ! Ah, alors c’est un investissement la santé ? Ça coûte donc cher de rester en bonne santé ? Non, pas tant que ça, parce que finalement, quand on change ses habitudes alimentaires, on finit aussi par faire des économies… Par exemple, si on arrête de manger de la viande à tous les repas, on peut se permettre une viande de meilleure qualité une fois de temps en temps ! Et si on fait un repas de moins par jour, ou un jour de jeûne une fois de temps en temps, on réduit aussi son budget alimentation ! Et si on commence à mâcher nos aliments, on va mieux profiter de ce qu’on met dans notre corps, et il en faudra moins ! Il y a des tas d’astuces finalement pour se nourrir correctement sans se ruiner le porte-monnaie, ni la santé. Parce que notre corps, s’il nous réclame sans cesse de la nourriture, c’est probablement parce qu’on ne lui donne pas des aliments qui le nourrissent vraiment… alors il continue à être insatisfait et à crier famine… et on continue à le remplir de cochonneries… et il stocke et il s’engorge sans vraiment être nourri… et il continue à réclamer… Drôle de façon de s’alimenter en vérité ! Alors qu’en lui donnant directement une nourriture adaptée à ses besoins, il se nourrit, il arrête de stocker et de nous rendre malade. Et gardons aussi à l’esprit que pour faire circuler notre lymphe et donc évacuer plus rapidement les déchets de notre corps, il suffit de bouger : le sport, la marche, ne serait-ce que sauter régulièrement sur un trampoline, ça aide à faire circuler une lymphe paresseuse et ce n’est pas très onéreux non plus !!!

 Alors, toujours envie de consommer des boissons sucrées, des snacks, des chips et des gâteaux en restant assis dans le canapé ? Parce que maintenant que vous savez, vous allez peut-être avoir envie d’essayer de faire du bien à votre santé ? Non ? Le problème, c’est que bien souvent on ne voit pas le lien entre ce qu’on met dans notre corps et les symptômes que celui-ci nous envoie… parce qu’il y a souvent un décalage entre les deux ! C’est vrai que les soucis arrivent souvent très longtemps après : oui, on peut se permettre de manger n’importe quoi pendant des années, et rester quand même en bonne santé ! Enfin apparemment ! C’est ça le piège !!! Et un beau jour on devient diabétique… Oh, mais moi, je sais pourquoi je suis diabétique : c’est héréditaire, on ne peut rien y faire !!! Ah bon, c’est héréditaire le diabète ? Est-ce que par hasard ce ne sont pas plutôt les mauvaises habitudes alimentaires qui sont héréditaires ? Ah oui peut-être… C’est vrai que quand on a vu toute sa vie maman acheter des plats tout prêts et les sortir du congélateur pour les mettre directement dans le micro-onde, on va avoir tendance à faire la même chose à l’âge adulte ! Et là : bingo ! Le carburant inadapté au corps de maman, devient le carburant inadapté au corps de sa fille ou de son fils et finalement, on ne sera pas surpris de voir se développer les « mêmes  maladies »… Alors qu’à l’inverse, quand on vu ses parents faire le marché pour dénicher les meilleurs produits frais et les cuisiner avec des bons aromates et des épices, on aura souvent tendance à les imiter et devenir conscient du lien entre l’alimentation et la santé.

Alors, certains diront, tu vois, il est en bonne santé, c’est parce qu’il a des bons gènes, d’ailleurs dans sa famille, ils sont tous en bonne santé !!! Alors que justement, ce sont ses habitudes familiales qui le gardent en bonne santé, avec l’aide de ses gènes aussi, mais pas seulement !

Là encore, ce n’est pas une obligation, et il y a forcément des exceptions qui confirment la règle ! Parce que finalement, est-ce la génétique la première responsable de nos maladies ? Pas sûr ! Forcément, on hérite de prédispositions génétiques. Mais ce qu’on fait avec notre capital génétique a une importance bien plus grande que ce qu’on nous laisse souvent croire. La science a d’ailleurs découvert que certains gènes, s’ils sont présents dans notre corps, peuvent rester « éteints » à vie, si on ne prend pas la peine de les allumer ! Et comment réveille-t-on un gène endormi ? Avec nos habitudes de vie pardi ! Prenons l’exemple des abeilles : comment devient-on reine chez les abeilles ? Bah tout simplement en donnant aux larves une nourriture différente de celle qu’on donne aux larves destinées à devenir des ouvrières : c’est la gelée royale qui va faire la différence ! Alors, peut-on le faire ou pas ce parallèle avec ce qui se passe chez nous ? J’ai comme dans l’idée qu’un enfant nourri aux chips, aux pizzas et aux gâteaux sucrés, ne sera pas constitué des mêmes « briques » que son voisin nourri aux légumes, aux fruits bio et aux jus à l’extracteur ? Pas vous ? Evidemment, ça ne sera pas forcément visible tout de suite, mais à mon avis, un jour ou l’autre on finit par payer pour ce qu’on a introduit dans le corps et qui n’était pas adapté…

Et si on étend cela aux nourritures émotionnelles, je parie que l’enfant qui aura été nourri à coups d’humiliations et de claques, ne sera aussi solide que son voisin nourri avec de l’amour et de la bienveillance… Pas vous ?

A suivre donc...

 

Aurèle - Coach Santé

Article écrit en Octobre 2016, au moment où j'ai enfin compris qu'il fallait que je transmette toutes mes découvertes à une plus grande échelle que celle de ma famille...